•  Aïe ouille aïe aïe aïe… Que c’est dur… J’ai cru que j’avais gagné. J’ai cru que, enfin, j’allais pouvoir avancer. Grandir. Un deux trois. Pomme au tapis.

     Je me voyais déjà protectrice des orphelins ou journaliste des causes perdues. Tête haute et cœur gonflé. Fière de moi. Je découvrais de nouvelles pensées. Je naissais. Je croyais que. Oui je croyais. Je voyais même Peter Pan s’envoler et Wendy rester. Moi. Libre.

    Mais c’était sans compter le joug de l’infortune. Il a fallu un soir. Un seul. Te revoir. Te respirer. 2h55. Un pas vers elle, deux pas dans lui. Je voulais te quitter. Partir et rester. Un peu. Mais la passion dévorante a resurgi des abysses et je tombe telle la jeune Alice.

    J’ai su. Immédiatement. Quand mes pieds ont passé cette porte, quand mes yeux se sont perdus dans les lumières. J’ai su. Le mal a commencé à me ronger dès l’instant où j’ai vu. Ces corps…Entendu ces voix…Ca sert à l’intérieur.

     Et nous, coudes serrés, respiration à l’unisson et ces cons avec leurs écharpes. Et sur mon siège je glisse vers. Vers la nausée de l’existence. Elle m’avait bien trop laissée tranquille depuis bien trop longtemps.

    La nausée de l’existence :

    Que mes yeux s’écartèlent pour laisser tomber mes larmes

    Que mes lèvres décousues vomissent mes entrailles

    Tripes, intestins et boyaux regardent vers le haut

    Que mes mains se crispent sur mon destin

    Qu’elles ne puissent plus gratter la terre

    Caresser la joue de l’enfant

    Que mon cœur s’accélère et s’explose en dedans

    C’est déjà fait

    Que gémisse et hurle mon tréfonds

    Que ça sorte oui que ça sorte

    Que mes envies dévorantes rampent sous mes pieds

    Que ma métamorphose soit ainsi faite

    Dans la douleur et l’envie.

    Nausée matinale, ventre vide pourtant.

    J’ai l’existence au bord des lèvres.

    Je me voyais dans cette nouvelle peau vivre une nouvelle vie,

    Je pensais telle une enfant que vivre simplement c'était vivre calmement.

    Mais je ne serais jamais calme. Ni en dedans.

    Coule coule petite larme et grosse goute

    Je grandissais à ciel ouvert sur la route

    Mais ça craquelle, et plaie béante

    A l'intérieur gonfle une plante grimpante

    Elle déchire la peau, c'est rouge de sang

    Je serre les lèvres, mon accouchement,

    Du plus profond de moi ça hurle et ça gémit

    Encore et encore je me fatigue et m'ennuie.

    Je fais ma tragédienne. Ca se répète. Petit air déjà vu. J’y croyais. Avoir fini, tirer un trait sur ma girouette et change de route. Epuisée.

    Je fais ma tragédienne. Dans le bus, sous ma couette, des petites bulles d’eau creusent un sillon sur ma peau. On dirait une rivière. Je me regarde dans le miroir (mon côté tragédienne). J’ai 60 ans. Cernes et poches. Joues creuses. Visage marqué. Je ne vois même plus mon nez. C’est vrai que j’ai maigri. C’est vrai que je vieillie. Alors ?

    Ma tête emmêlée dans mes draps, ça fait une tache humide et claire. Je respire mal, mes narines sifflent, mes pensées gonflent, mon regard s’éteint. Je crie, je pleure. Mais que vont penser les voisins ? Mes ongles pénètrent mon coude. Oui. Je suis bien là. J’ai besoin de me toucher. Se rendre compte qu’on existe encore malgré le chagrin, malgré la douleur. Je fais glisser ma paume sur ma carcasse. Je sers un peu. C’est bien moi… Ca va mieux. Esprit et corps liés, on n’y peut rien.

    Qu’il me chuchote quelque chose.

    Un signe. Juste un signe.

    Moi je ne sais pas là. Toujours. Encore. Pas.

    Voilà. Je vais aller arroser ma plante. Ca fera un haricot et j’irais habiter dans les nuages.


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  • LE LOUVRE :

    - A versé une larme dans la salle du Dieu Apollon, dédiée au Roi Soleil. Trop de rayons ça chauffe les glandes lacrimales.

    - A trouvé la Joconde bien égoïste, et n'aimerait pas être un tableau voisin...

    - A eu très envie de la Vénus de Millo et de sa mèche sauvageonne. Beauté et sensualité.

    - Serait bien partie dans les airs avec la victoire de Samothrace, ou avec un petit angelo des peintures italiennes... Ca dépendrait de mon humeur.

    - devrait arrêter d'écrire comme sur son profil facebook Tangarine a dit: ""

    - S'est perdue dans l'expo éphémère d'un mec dont je n'ai pas eu envie de retenir le nom.

    -s'est fait " complimenter" d'oeuvre d'art. Parce qu'être une oeuvre d'art c'est bien pour toi?!?

    - Napoléon est un chaud lapin, il le porte sur son visage. Oui mais les apparences sont trompeuses. Napoléon était frigide.

    - A vu des gens se prendre en photo dans des miroirs bidons alors que juste à côté il y avait les Noces!

    - S'est arrêtée souffler avant de rentrer en Afrique.

    - Est un peu déçue par l'Egypte Râ-dié du musée juste aujourd'hui!

    - S'est beaucoup plus marrée dans la gallerie afrique, océnie et Amérique du sud.

    - A trouvé que l'art dans ces pays était beaucoup moins élitiste, raciste, et figés. Et carrément plus féministe!Les femmes sont représentées partout, et plus grandes et plus fortes.

    - S'est dit que les quequettes dans ces pays étaient toujours dessinées/scultées, levées alors que chez nous c'est plutôt smouth smouthhhh, tête en bas et tout qui pend.

    - 2h30 c'est déjà pas mal, commence à en avoir assez.

    -Se voit en train de dérober la bague de la vitrine numéro 6.

    - sort heureuse.

    JARDIN DES PLANTES:

    - un papa et sa petite fille, blancs, une maman et son fils, noirs, jouent ensemble sous les arroseurs. Et les parents, seraient-ils en train de tomber amoureux?

    - a failli faire tomber un vélo, arrête de regarder les filles!

    - a eu peur. et mal. A pleuré dans les rues de Paris. S'est sentie moche et sale. Ne s'est pas comprise. Devrait dire non plus souvent quand même.

    - a (encore!) dit merci à un compliment, mais le monsieur, il a pas entendu alors il m'a traité de connasse.

    - un producteur toi? en tout cas un sacré bavard à la tchatch bien pendue.

    - a vu un petit garçon marcher en arrière et... tomber.

    - a vu un petit garçon avec des chaussures à cible lumineusement rougeoyante.

    - un monsieur italien s'énerve sur sa femme qui s'énerve aussi. Ca fait deux italiens qui s'énervent. Ca fait du bruit.

    - Il aime bien mon vernis multicolore et que j'écrive sur un carnet et pas sur un ordi. Sauf que mon vernis est bleu et que je mets au propre le soir sur mon netbook.

    - A vraiment trouvé les touristes étranges.

    - s'est demandé suis-je une touriste?

    - A envie d'un caramel au jardin des plantes

    TROCADERO

    - n'a pas mis de petite culotte. Pour sentir l'air de Paris au plus profond de son ventre.

    - A pieds je tête en l'air, une église, un marché, les quartiers s'assemblent mais ne se resssemblent pas.

    - c'est riche. Je m'imagine courire nue parce que quelqu'un m'a trempé. Il fait tellement chaud. Et toi. Je m'imagine nue et te faire rire, et t'outrer.

    - énorme rond point, mais où est la Tour Eiffel? Juste derrière...

    - Elle est belle.

    - blanc et jaune. C'est or.

    - Encore une fois les touristes s'amusent à se prendre en photo la tour eiffel dans la main. Mais qui y croit?

    - Une fille, une pancarte Paris, un gars et son appareil photo. La tour Eiffel derrière, Paris. Et mon sourire.

    - Click click clik. Il fait beau.

    - Escaliers en panne. Flûte.

    - un indien cherche le champ de mars, c'est juste là monsieur.

    - maintenant je suis sous les jupons de mademoiselle.

    - La tour Eiffel me donne envie.

    - Tout me donne envie. Je n'ai pas de culotte.

    -J'ai soif. Le soleil tape. Je tourne.

    - les corbeaux. C'est tout noir. c'est tout beau.

    - Je m'imagine Madonna.

    - dans les oreilles Karamouche.

    - Et je pense à cette note de musique qui me fait un peu trop aimer Paris.

    - dans le métro un jeune homme à lunette chante " Aux champs Elysée". Trop facile. Mais ça marche. L'atmosphère s'enjolive, ça sent le bonheur. Simple.

    - un bébé asiatique s'approche comme un pigeon.

    - Un papa joue de la guitare éléctrique sans éléctricité. Le bébé pleure. Il veut être la guitare.

    - veut être guitare.

    MUSEE D'ART MODERNE

    - pourquoi mettent-ils la ventilation si forte???

    - ne sent plus ses bras. Mais aime ses yeux et ce qu'ils voient.

    - Crumb. Trop cool ce mec.

    - Encore envie.

    - des culs, du cul partout.

    - Crumb.

    - Dieu n'a vraiment pas été gentil avec les femmes. Tout ça pour une pomme. Quel connard!

    - J'aime les femmes?

    - Je ne suis pas mimi cracra.

    - Un mur bleu éléctricité. Je me perds. Je vole dans le temps. frise de vie.

    - contemporain. Les couleurs et les formes. Je garde. C'est tout.

    - fermé. fermé. fermé.

    - Une bouteille quand on aspire ça fait du bruit. Mais c'est pas vraiment la peine d'en faire une oeuvre d'art...

    - une salle. Tiens la je ne comprends pas.

    - regarde par le petit trou tu veras des marionnettes en fil de fer te raconter une histoire. Sur les toits de Paris il y avait une bulle.

    - des femmes. Hommes femmes. femmes hommes. Des hommes.

    - la radio me berce. Je suis seule avec ma pasthéque. Hummm j'aime l'été.

    LE MARAIS

    - l'amour c'est pas des cadenas. T'aimes ça toi l'idée d'enfermer l'autre?

    - rues pavés, les gens sont beaux à Paris. Tous.

    - Notre Dame. Esmeralda. Comme une envie de danser.

    - respire la bonhème.

    - aimerais bien ne pas trouver.

    - un bruit perpetuelle... La vie.

    - miam miam, falafel et tzatziki. N'a toujours pas de culotte. c'est pas moi c'est Paris!

    - va ouvrir le même à Lyon. Et à Nancy. Et à Rennes. Et à Montréal. et à Prague. Et à Ludjiana.

    - se sent star quand un navire guêpe flotte en marchant phares allumés.

    - boit la tasse.

    - chuut la suite c'est secret.

    PARIS:

    - n'a pas vu le sacré coeur et mont martre. Devoir y retourner.

    - n'a pas vu l'Egypte.

    - ne pensait pas t'aimer, Paris. Tu m'as surprise et j'aime les surprises.

    - Paris... Je t'aime.


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  •  

    Tapis mouvant, sable volant, sous mes pieds le vide.
    Mes mains se crispent sur le crépon, je saigne.
    Sur ma tête, un cheveux. Blanc.
    Fatiguée.
    Epuisée.
    Ca fuse, mais rien ne vient.
    Je m'accroche, par fierté, pour l'enfant.
    Je rêverais qu'elles soient fermées. Mes lèvres.


    Mes yeux pleurent sans que je le leur demande.
    flout flout, mes jambes se dérobent.
    Je continue d'avancer.
    Vers où?
    Pourquoi?
    Lâcher ce trapèze
    et simplement me balancer
    sans rien d'autre en dedans, que moi.
    Je veux me retrouver, je ne sais pas où chercher.

    Vouloir, pouvoir, faire, dire, prouver, montrer, honorer,
    Decevoir.
    Je suis sur un tapis mouvant et je vaieux tomber.


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    j'entends cette petite voix dans ma tête. Je me parle. Aucun son ne sort. Dans ma tête. Et ça boue. Et je ne veux plus de cette voix. Je veux parler. Mais si je parlais, les mots ne diraient pas la même chose. De tout façon. Il n'y a personne. Je suis seule. Et je n'aime pas ça. Au début. Au début. Quand. Quand je montais les marches de mon escaliers, pour arriver à mon appartement. Je. La.Ca me serrait dans la gorge. Et le ventre. Le boucan de la clé dans la serrure. Je filais chez lui. La porte encore ouverte. Alors, cette voix, pour la faire partir, je pousse un petit cri, un râle, un hauchement de tête. Mais ça revient. Les pensées obsedent. Et pourquoi ? Pourquoi ça fait ça ? Une crise de pensée ?! Impossible d'ouvrir la bouche. Comme si elle s'était cousue, pour me dire, non non non, arrête de parler maintenant Julie, pense, un peu. Je pense merde ! Oui je pense ! Je sais penser.

    Et d'ailleurs ça m'envahit. Et me brouille. Je suis épuisée. Oui, c'est piur ça que. Que des fois. Simplement des fois. Je vous imagine déjà me jettant la pierre. Mais oui oui tout le monde en a besoin. Des fois j'aime assez.

    Ne pas penser. Silence

    Etre au présent. Le présent celui là qui vit devant. Sur nous. Celui là là il ne se pense pas. Parce que sinon. Sinon tu. Et bien tu...

    Et ce soir, ce soir, je ne sais pas. Si si je sais, c'est un mensonge. Je sais pourquoi. Ce soir, oui ce soir, je pense. En dedans, mais plus fort. Plus fort que d'habitude. Et ça veut sortir, mais pas par la voix, pas par là. Par. Ailleurs ! Alors. Et bien alors simplement. Ca sort.

    Je ne suis personne. On me dit « un jour tu es habillée en punk et l'autre en talon haut et jupe cintrée ». « On ne te rentre pas dans une case. » Et moi, j'étais contente. Contente. Ouaiiiis ! Je ne rentre dans aucune case. J'ai réussi ! Je ne suis pas comme les autres. Non. Je ne suis personne.

    Les gens ça les perturbent, ils ne savent pas, ne comprennent pas. Alors ? C'est qui ? Et moi, je souriais. Je ne sais pas qui c'est non plus.

    Je ne suis personne et j'ai honte de le dire sans honte. De l'avouer, de vive voix, de le penser. Sans amertume. Sans regret. C'est un constat. Honte. Parce que cela veut dire que. Que. Que je suis faible. N'être personne c'est être faible.Et l'accepter.

    J'entends d'ici la voix de ma mère, « tu es une pop star, vas y défonce les! » « tu vas avoir une super note » « tu vas avoir ce job » « tu vas avoir.. » « Penses Pop star ma fille! » Mais non maman. Je ne. Je noue toutes les parties des autres à mes genoux et j'avance. Mais je ne suis personne. Je voudrais crier, je n'ai pas d'identité. Non je n'ai pas d'identité. Je ne me suis construite qu'à travers toi maman.Tu es toujours là. Je ne suis que le reflet d'un toi éloigné. Passé. Et quand tu m'as laissé. Quitter le nid. Oui c'est ce qu'on dit. Quitter le nid. Je me suis écrasée. Sans le voir. Et je ne le vois toujours pas. Je voudrais oui oui. Je voudrais me jeter contre un mur. Pas pour. Non pas pour ça. Juste pour les couleurs que ça ferait. Du rouge. Comme j'aime le rouge ! Du rouge sur les pierres. Et du gris. Du brun. Ce brun là. Ce brun du dedans. Qui pue. Ce brun là qui pue. Celui qu'on chie. Ce brun là, il en serait plein mon dessin sur le mur en pierre que je peins. Ca serait de moi. ça. Au moins ça, ça serait de moi. Entièrement ! Silence

    Remarque...

    Le père et la mère ils ont pas envie. Ils ont peur. Mais c'est comme ça. Oui c'est comme ça. On marche sur un file, et on le sait ça. Le file. On le connait. Et maman elle ne veut pas m'aider à avancer sur ce file, non, elle veut être là quand on tombe. Tout prêt. Pour nous serrer très fort et nous remettre sur le file.

    On. C'est personne. Je ne suis personne, moi sur ce file. J'avance c'est tout. Et je crois. Je crois beaucoup. Etre quelqu'un . Mais si je. Si je suis là comme ça, mon moi entier là, celui là. Celui qui se reconnaît partout, et nul part. Comme un éponge. J'aspire tout. Mais ça ne ressort pas. Je ne digére pas. Et ce brun qui pue. Qui reste coincé. En dedans.

    C'est pour ça. Pour ça que je suis... Non : perdue. Relier à. au. Rien. Vide. La structure de mon atmosphere viscerale est un nuage. Mes pas s'évaporent. Je ne m'attache pas. Je m'évapore. J'aime les rencontres. Oui c'est vrai. Je les aime ; Vraiment. Elles sont ma nourriture. Je les remues. Et. Goinfre de sang je les tache. Et moi je gonfle. Et m'évapore...

     

     

    Je jette un coup d'oeil, je mettais promis que non, que devant sa fenêtre je ne regarderais pas. Mais dans cette rue quand j'y passe. Je ne peux pas. Je ne peux pas . M'empêcher de. De regarder. Si la lumière est allumée, je m'arrête. Non non. Tu voles sa place. Je le mets à la place de ma mère. Et lui il ne doit pas m'abandonner. Sinon moi je m'écrase. Encore. Et pourtant. Et pourtant, comme ça fretille en moi, comme doucement je sais que je ne suis personne. Que oui, finalement peut-être que oui ça me dérange. Je veux qu'il me lâche. Alors je m'étais dit je regarde pas, ne regarde pas, et j'ai regardé. Et rien à ta fenêtre. Et rien à ma porte. Juste l'escalier et la boule dans ma gorge.

     


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  • Moi, j'aime bien ça, finalement.

    Un grand noir là habillé tout de blanc,

    Qui nous fait rire avec son accent,

    Sans propagande et pitié

    juste souvenirs et piété.

    Pis en plus, il fait bon

    Dehors canicule,chaleur de l'Enfer

    Ici, douceur et courant d'air

    c'est le Paradis.

    ...Et c'est la fin, te voilà parti,

    c'est passé vite, plus court que prévu

    belles paroles et déjà vu

    De toi, de cette enfance, de nos vies.

    Moi, finalement j'aime bien ça,

    on se serre dans les bras

    et puis, en fait, on se revoit

    après des années, sans nouvelle

    c'est comme si c'était toujours pareille.

    On entre dans la maison, odeur du passé

    on visite les murs, on craque le plancher,

    c'est bon, ces tendres pensées

    qui se melent, qui s'emmelent, et s'entremelent.

    Tous sur la canapé...Sans un bruisement d'aile

    des silences jamais trop long qui en disent long.

    Et d'un seul coup, fou rire d'un souvenir

    partagé.

    Le chien plus gros que le coufin,

    cache cache sous la table de la cuisine

    l'arbuste qui pousse dans la bouche à cause du grain de raisin

    les histoires pour patienter au feu rouge

    et le trésor dans le jardin...

    On se souvient, on n'oublie pas

    maintenant qu'ici et là

    on vit.

    Moi j'aime bien ça finalement,

    les enterrements.

     


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