• Moi je plonge et m'éclat-bouse

    Je me perds et tourne en rond,

    Bocal sans fenêtre, pie au carré

    Je larme, je rie rouge

    Scarabée de nuit et papillon sans trompe

    Et glou et glou et glou et glou

    Poisson d'avril à la queue longue

    Je bulle, tu bulles, nous bullons

    Dans un bocal vue sur la mer

    Nous frétillons.

    Un poisson-clown panés plus tard

    Je ne te mangerais pas

    Savoure. Saveurs du souvenir

    Et glou et glou et glou et glou

    Je veux boire ta tasse

    et nager ta baignoire

    Je veux alguer ton corps

    et noyer tes gris

    Je veux palmer tes doigts

    et hippocamper toujours avec toi.

    Je veux: Garde tes deux secondes de mémoire.

    Pour toujours, devoir te séduire. Te séduire. Te séduire.

    Jamais te lasser. Te lasser. Te lasser.

    Poisson-rouge de ma vie.

    Et glou.


    votre commentaire
  • Deux inconnus, dans un tout p’tit bar un peu serrés, plein de gens autour. Peut pas s’parler,  banalités, sourires polis, et longs silences.. J’t’avais r’péré.

    Ca aurait pu bien commencer, bien filer, bien s’terminer. Mais deux inconnus dans un p’tit bar un peu serrés devient histoire d’éternité : c’est pas vrai, c'est que dans les films.  Alors toi et moi, on s’est apprivoisé, un peu, petit, par là, par-ci.

    Tu sais m’embrasser, je sais te caresser, tu sais me respirer, je sais te penser, tu sais me faire rougir je sais te faire jou…...

    Je, tu, mais pas de nous. Nous aurait pu être. Mais voilà, toi et moi, deux inconnus, connus trop tard ou bien trop tôt. Deux inconnus un peu perdus sur les chantiers battus de l’A. De l’A. De l’Amour.Y ont pas cru. Ni toi ni moi. On aurait pu. Mais les mots font, les âmes sont, les choses vont, les routes défont.  Distance et distance, boucle bouclée. Toi et moi in corpus. Mal partagé. Comment finir. Point de suspensions ? Pourquoi partir ?Ne pas finir, ne pas choisir. Ne pas construire.

    Au détour d’un virage improvisé on s’bouscule sur quelqu’un et on tombe amoureux comme si, comme ça, comme si plus rien. D’autre. Mais en fait y’a toi. Deux inconnus dans un p’tit bar, chacun d’son côté ça se marre, et devient compliqué. Ca vit la vie éloigné. Alors ça s’oublie mais pas vraiment. Parce que dans le détour d’un virage donné, ça se revoit et s’éclabousse. Le cœur, le corps. De tendresse, de chat souris, d’ivresse, de oui oui oui, de bout de nous, et d’interdits, de toi à moi sans vraiment nous. Ca se dit tout et ça en souffre. Et ça se manque. De là-bas à là-bas. De quelques heures à petit bout, on ne fait pas un tout. Même rien, d’un nous. Même si c’est bien, même si ça part, même si ça se trouve…

    Deux inconnus dans un p’tit bar vont se dire au revoir en un sourire, en un éclaire on comprendra qu’il y a eu. Entre eux. Qu’il y a toujours...

     Brève de comptoir qui tiendra chaud dans leurs histoires. Le sourire d’un inconnu ça fait peur et ça rassure. J’construis avec lui des murs en cartons. Deviendront pierres. Je suis sure. Avec lui. Et toi tu es la poutre. Qu’il voudra changer. Mais moi je ne veux pas. Et sans savoir pourquoi. Peut-être cette lueur. Peut-être dans mes yeux. Peut-etre il me connaît . Mieux. Que moi. Il me la laissera et je l’aimerais encore plus… Deux inconnus dans un p’tit bar un peu serré un peu perdus s’emmêlent les pieds sous l’tabouret et partagent leur verre à moitié plein sur un bout de chemin.

    Et puis après on vera. On vera bien. Loin. Si. Si. Si ces deux inconnus dans un p’tit bar se r’trouvent plus tard pour un grand verre


    votre commentaire
  • Quand tes yeux sifflent le désir furtif de me deshabiller,

                                     sensuellement,

    Quand ta langue grande gourmande glisse de ma gorge à mon bas ventre,

    Quand tes doigts déambulent délicatement dans mon dos bouillant,

    Quand tes lèvres libertines livrent l'envie de m'élever en m'avalant,

    Quand tes reins rugissent de vas et viens violants roulant dans les miens

    Quand ton sexe savoureux et sensible s'enlise soudain en moi,

    Quand l'orgasme ouragan de jouissance nous dévore

    Alors je frémis je frisonne je vois le file fragile de ma vie qui ne tient qu'à un toi.


    votre commentaire
  • Crache-le

    Mord-moi

    je te prends, je te jette

    et toi tu guettes mes faiblesses,

    tu me comprends et me respectes.

    Tu veux me prendre la main, et dans tes bras me consoler

    Mais moi je n'veux rien, même pas tes draps pour oublier.

    Met-toi en colère

    déchicte-moi vipère

    sors les griffes

    rend-toi compte

    de l'immoralité d'mon ombre!

    Rêveille-toi et baffe-moi!

    Accepte-le, je ne t'aime pas

    et pire que ça

    tu m'exaspères, homme ordinaire

    faussement exentrique, tu exagères tout tes tics

    pour fabriquer l'image du mec classe.

    Tu m'rends triste, tu m'rends grise, tu m'rends flasque et tu m'rends cage.

    Odieuse et moqueuse et vicieuse,

    je vocifère, mon venin,

    je vomis mon mepris.

    Toi, tu restes chien,

    à croire en mon chagrin:

    "mon amour je te pardonne"

    Et mon sang tourbillonne!

    Le couteau sur la table

    et le miroir, brisé

    La fenêtre ouverte

    la corde du tablier.

     

     

    Les signes ne trompent pas

    tu vas mourir mon gars.

     


    votre commentaire
  • Courant l'art, souvent courant d'air, à contre courant, je n'aime pas me taire

    malgré les coups, rempiler ne m'fait pas peur,mais voilà il est temps,

    j'écourte en harmonie, mon stage en art mûri.

    Et voilà pour finir, un cour en (d') arithétique:

    Il était cinq fois, un festival

    multiplié par 10 ans de vie communale,

    une retenue de leçon qui fait 4 villages en addition.

    Ajoutez 368 folies d'artistes, ainsi que 5322 yeux grands ouverts sur le site

    Ca fait 300 petites fourmies nommées Bénévoles pour qu'en une semaine Courant d'art s'envole.

    Merci pour se cour amplifié d'arbritage, c'était beau, c'était fort,

    et maintenant Courant d'art dort.


    votre commentaire